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Celui qui se croit capable et celui qui se croit incapable de faire quelque chose prouveront tous deux qu’ils avaient raison. L’énergie suit la pensée : quels que soient les efforts que nous déployons et les connaissances que nous possédons, nous avons tendance à atteindre nos limites présumées, et pas plus. Nous nous débattons pour la plupart sous le poids d’idées fausses et arbitraires quant à nos capacités – croyances qui nous ont retenus captifs pendants le plus clair de notre vie.

 

Nous répondons à nos propres attentes – elles-mêmes fondées sur les attentes et sur la confiance que nous avons rencontrées chez les autres, tout particulièrement durant notre enfance. Un milieu qui nous soutient engendre un Moi basique solide et confiant ; un milieu où règnent la critique, la dépréciation et des attentes négatives engendre un Moi basique qui manque d’assurance et qui n’à guère le sentiment de ses capacités.

 

Fonder son image de soi sur l’opinion d’autrui est à la fois tragique et injuste. Nombre de ceux qui se sont taillé une place dans l’histoire étaient perçus par leur entourage comme ayant peu de talents ou d’aptitudes dans leur enfance. Albert Einstein échouait en mathématiques à l’école primaire et ses profs considéraient qu’il n’avait aucun talent dans ce domaine. Nous apprenons à nous limiter nous même aussi promptement que les autres nous classent et nous limitent.

 

L’image de soi englobe tout un éventail de croyances telles que : Je suis bon en Français, mais nul en mathématiques. Je n’ai aucun talent en dessin. Je jouis d’une bonne coordination. J’ai les deux pieds dans le même sabot. J’ai du charme. Je n’ai pas d’oreille. Ma mémoire est bonne / mauvaise. Je ne suis pas doué en sport. Je suis bon au lit. Il se peut que ces croyances n’aient aucun fondement dans la réalité.

 

Comment ces croyances se sont-elles formées ?

Reflètent-elles fidèlement nos véritables forces et faiblesses, ou y a-t-il autre chose qui entre en jeu ?

Extrait de « la voie du guerrier pacifique »

De Dan Millman 

 

Nos limites présumées : qu’en est-il au juste ?

 

Cette prison est bel et bien un frein, empêchant d’avancer à notre juste valeur. A l’allant que nous aurions si nous ne nous bornions pas à nos croyances mais à notre instinct en toute conscience. Elle va même, en dictant notre image d’hier à construire celle d’aujourd’hui. Notre comportement pourrait être différent à chaque transition de notre vie. Nos choix pourraient être tout autres et répondre enfin à nos envies. Il y a des moyens de dépasser tout cela … et d’être soi !

 

Bien heureux celui qui ne savait pas …

"Tout le monde savait que c'était impossible à faire. Puis un jour quelqu'un est arrivé qui ne le savait pas, et il l'a fait." 

Winston Churchill

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